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CAP cuisine&innovation

Ce qui revient de la salle

24 Mars 2012 , Rédigé par capcuisineetinnovation Publié dans #analyse

des assiettes sales
des restes dans les assiettes
des compliments parfois

Et notre recette collective de jeudi en a eus. C'est que ça vaut sans doute le coup d'y revenir !
Filet mignon mariné dans : fond blanc de volaille (pour avoir du liquide), sauce soja, ail ciselé, gingembre ciselé, muscade, curry... sel, poivre et miel. Il faut goûter la marinade avant d'y plonger la viande bien sûr !
Après quelques heures, on essuie le filet mignon et on l'enveloppe dans une pâte bien étalée. Le résultat était peut-être un peu meilleur avec la pâte feuilletée qu'avec la pâte brisée
On dore à l'oeuf, et on enfourne (220°, 35 minutes environ). C'est là que ça se complique : sans thermomètre de cuisson, pas facile de savoir si c'est cuit une viande en croute ! Et il n'y a pas le choix : si on ne peut pas mesurer que la température à coeur a atteint au moins 63° (peut-être plutôt 70° pour le porc), on sort la viande quand on croit que c'est bon et on coupe une tranche : si la viande est tout juste blanche et ne coule plus, c'est que c'est cuit.
Ne pas jeter la marinade : on la fait réduire à feu doux et au moment de servir, on y fouette un peu de beurre. Cela fera un jus de cuisson qui servira de sauce.
Résultat : une viande très aromatique et très tendre.

Et avec ça, chef, qu'est-ce qu'on sert ?
Il semblerait que c'est une garniture très "féminine" que l'on a ainsi composée lors de notre séance de créativité :
- Salade de légumes crus émincés très finement : chou vert, carottes, poivron jaune, radis blanc. Assaisonnement avec huile de sésame et jus de citron. C'est très coloré et très bon. L'huile de sésame apporte vraiment quelque chose.
On a servi 2 tranches de viande chaude avec leur croute de pâte, un peu empilées l'une sur l'autre, sur un nid de cette salade fraîche
A côté, dans l'assiette :
- Flan de brocolis : purée de brocolis cuits à l'anglaise, mélangée avec un appareil à crème prise, cuisson au four en moules individuels
- Poivrons sautés : on a commencé à les monder au four (dans un four très chaud, on laisse la peau devenir grillée, et après plusieurs minutes dans un sac plastique fermé, la peau s'enlève toute seule). Cela donne peut-être un petit goût un peu fumé aux poivrons. Et on les saute émincés dans du beurre, puis on déglace avec la sauce soja, puis un peu de miel et quelques épices en finition, au moment de l'assaisonnement. C'était là aussi très réussi, pas encore tout à fait de saison, mais vraiment agréable.
- Pour ne pas détremper la pâte, on a servi la sauce dans un tout petit ramequin dans l'assiette.

Pas de photo cette fois-ci, il faudra imaginer ou essayer de reproduire la recette pour se rendre compte !

Conclusion de cette journée :
- c'était bien agréable d'être vraiment responsable de la recette. Comme c'est une invention, il n'y a pas de repère, donc on est obligé de goûter pour savoir si c'est bon, on se concentre donc sur le goût, et c'est essentiel !
- je peux encore me débarrasser d'une idée reçue selon laquelle c'est très compliqué de faire de la bonne cuisine à plusieurs têtes, car chacun a sa propre perception du goût des choses et imagine des associations qui lui sont propres, en fonction de l'assaisonnement qu'il imagine. Et la synthèse n'est pas facile à faire. Finalement, au vu du résultat, la cuisine de compromis ne débouche pas que sur des consensus mous. Et on peut réaliser de belles choses en créant collectivement ! Et ça c'est une belle découverte !

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